Tye Sheridan ? Le
connaissez-vous ? Laissez-moi vous le présenter. C’est mon nouveau
chouchou.
Cet acteur de 17 ans tient
la vedette du film Joe au côté du grand Nicolas Cage. Ce nouveau
phénomène a déjà retenu mon attention dans le magnifique film Mud. Il
incarnait un adolescent dont la vie basculait entre une vie familiale agitée et
des déceptions liées à des amitiés et des amours impossibles. Déjà son
personnage était empreint de maturité, de sagesse et de courage.
Ce sont ces mêmes qualités
que l’on retrouve dans Joe.
Le topo : Joe (Nicolas
Cage) est un homme dans la force de l’âge qui mène sa vie tranquille. Il
embauche un jeune homme et son père dans son entreprise de déboisement,
lorsqu’il découvre que le jeune Gary (Tye Sheridan) est un SDF qui vit avec sa
famille dans un grand état de pauvreté. Des liens d’amitié s’établissent entre
les deux hommes. Mais les mauvais traitements qu’inflige le père de Gary à son fils vont pousser Joe à sortir de sa réserve et à tout faire pour sauver
son nouvel ami.
Sans équivoque ce film
n’est pas le film de l’année. Lorsque j’ai vu la bande-annonce, je me suis dis,
« ok, j’irais le voir, mais bon, ce n’est sûrement pas une pépite ».
C’est ce que j’appelle un film gentil ou encore un film bateau : ni
génial, ni nul. Le film bateau a des bons arguments pour m’inciter à aller le
voir tels que, des bons acteurs, une bande-annonce qui donne envie ou pourquoi pas
une bande-originale attendue. Ce genre de film n’a pas de scénario inédit et
n’est en rien original dans les sujets qu’il aborde. Mais je lui trouve quand
même quelque chose de « gentil ». Le film gentil peut aussi bénéficier
de la conjoncture du moment. Si les films proposés à l’affiche sont « bof »,
forcément le film gentil aura toute ma préférence.
Dans le cas de Joe,
ce sont les acteurs, qui m’ont poussé à aller le voir.
L’action se déroule aux
Etats-Unis. Joe un homme apparemment sans histoire et travaillant dans le
déboisement, engage Gary. Très vite il se rend compte que Gary est SDF et subit
des mauvais traitements de la part de son père. Nous découvrons aussi que Joe,
sous une apparence de vie tranquille, a lui aussi ses problèmes à gérer. Un
séjour en prison, des pulsions violentes qu’il a du mal à réfréner, une
addiction à l’alcool. Compte tenue de tout cela, Joe qui s’attache de plus en
plus à Gary, à du mal à prendre position et à agir en conséquence. Mais tout
change le jour où Gary vient demander de
l’aide à Joe complètement bouleversé. Cette fois-ci son père menace la vie de
toute la famille.
Tout ce film est ancré dans
la violence. La mort est à tous les coins de rue, tout le monde tue et même les
arbres, les chiens et les biches meurent. De plus en plus de film, se déroulant
aux Etats-Unis nous montrent la face « noire » et désespérée des
banlieues et campagnes américaines. (Mud, Night Moves, Last Days of Summer, Les
Brasiers de la colère etc.). Loin des lumières de New-York ou de Los Angeles,
certains réalisateurs semblent vouloir casser l’image du Rêve Américain et nous
montrer une autre réalité. Violence, solitude, drogue, chômage etc.
Il me semble que ceci est
une bonne chose. Le cinéma c’est bien, mais lorsqu’il tend à se rapprocher de
la réalité c’est mieux.
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