jeudi 23 janvier 2014

César 2014 Les Révélations

La dernière fois, que je suis allée au cinéma, pendant les bandes annonces, un petit court métrage est passé.
On y voyait plusieurs acteurs et actrices se relayant dans une voiture en marche.
Leur point commun : ils sont nominés dans la catégorie des Révélations pour les César 2014.
Je suis assez contente de cette initiative. Elle nous permet de découvrir en amont de la cérémonie des Césars quels sont les nominés et surtout, ce court-métrage permet de se familiariser avec ces jeunes talents français.
Il attise notre curiosité, à savoir qui sont-ils, dans quels films ont-ils joué ? Au lieu de se focaliser uniquement sur les gagnants, qui bénéficieront de toute façon, de la publicité des résultats de la Cérémonie des Césars. 
Je vous laisse découvrir la fameuse bande-annonce et surtout la liste des heureux nominés.

César 2014 Les Révélations (cliquez pour voir la vidéo).

Les Révélations 2013 - Comédiennes

Les Révélations 2013 - Comédiens


mercredi 22 janvier 2014

Les Brasiers de la colère


Dès que j’ai vu Christian Bale à l’affiche, je me suis précipitée pour voir le film.
Christian, quand j’entends parler de lui, il est vrai que mon brasier s’enflamme…Enfin, je m’égare.
Il y a des acteurs qui ont marqué des générations, des hommes, beaux, célèbres, bons comédiens ou pas toujours, accompagnés des conquêtes les plus en vues et qui suscitaient l’admiration générale, chez les femmes comme chez les hommes.
Aujourd’hui, je ne pense pas que nous, (génération de trentenaire), avons de telles icônes. Les temps ont changé et les acteurs ne sont plus ce qu’ils étaient. Ils n’ont plus le même prestige. Ils sont plus rares, et se font plus discrets.
Heureusement, nous en avons quelques-uns et parmi ceux-là, figurent Christian Bale, (en tous cas il est dans mon top 5).
Je ne reviendrai pas sur la carrière incroyable de cet acteur et sur son talent incontestable (je vous l’avais dit, je suis mordue).
Ni ses rôles dans la trilogie Batman qui a révolutionné le dessin-animé ou les BD que nous connaissions plus jeunes.
Tout ceci à contribué à nourrir ma Christian Bale-mania. Il a en plus de ses rôles qu’il incarne à merveille, une présence, une prestance qui crèvent l’écran. Pour ne rien gâcher il a un charme indéniable et il est d’une discrétion absolue. Il fait donc partie des acteurs qui marquent ma génération et je pense que c’est la même chose pour bon nombre d’entre-vous.

Le topo :

Russel, (Christian Bale) jeune homme sans histoire et travaillant dans la scierie de sa ville, tout comme son père l’avait fait avant lui, partage sa vie avec son frère et sa copine.
Son jeune frère, Rodney, essaie de subvenir à ses besoins comme il peut entre deux missions en Irak. Entre petites et grandes galères, son grand frère, Russel est toujours là pour le protéger et veiller sur lui.
Après les déboires de Russel et la mort de leur père, Rodney, marqué à vif par ses missions répétées en Irak, déraille. Ce sera la dernière fois. A la mort de son frère, Russel décide de le venger en retrouvant et en tuant l’auteur du meurtre.
Qu’importe si la police, ses amis, les seuls personnes qui comptent pour lui, lui demande de s’arrêter, il n’a qu’une idée, venger la mort de son jeune frère tant aimé.

Bon, ok, je vous vois venir avec vos commentaires, « et alors ? C’est ça le super film ? ». Oui je sais que tout ça a une odeur de réchauffée et qu’il n’y a rien d’innovant dans le scénario. C’est un film simple, sans ambition et sans complexe. C’est juste un bon moment à passer, avec de très bons acteurs.
Christian Bale, Casey Affleck, Willem Dafoe, Zoe Saldana, Woody Harrelson (impressionnant dans le rôle du méchant), Forest Whitaker et Sam Shepard.

Le petit +: coproduit par Ridley Scott et Léonardo DiCaprio.

Mention spéciale à : Casey Affleck (vraiment très bon, ce petit).

mardi 21 janvier 2014

Suzanne


Enfin, j’ai pu voir Suzanne. Vous vous en souvenez, je voulais déjà le voir la semaine dernière? 
Bref, j’étais juste aussi cette fois-ci, au niveau du timing, mais j’ai réussi à entrer en salle à temps, à l’UGC Odéon.
Je ne savais pas trop de quoi traitait le film. Mais avec Sara Forestier et François Damien, j’étais sûre de moi, à 100 %.
Et j’ai été ravie !

Le topo :

Suzanne et sa sœur sont élevées par leur père. Les deux filles grandissent et alors qu’elle est encore au lycée, Suzanne tombe enceinte. Elle décide de garder l’enfant. A partir de là, c’est toute sa vie et celle de sa famille qui bascule.

Le père : Un homme courageux et déterminé à élever ses filles se retrouve confronté à la grossesse précoce de sa fille aînée. Malgré son incompréhension et sa déception, il décide néanmoins de garder sa fille et son petit fils chez lui. Tout au long du film, nous sommes impressionnés par ce père de famille, accablé par le chagrin, le travail et les inquiétudes du quotidien. Il a une véritable stature, grand et fort malgré les années qui défilent. Du début à la fin, il est là, prêt à pardonner, à recueillir, à souffrir et surtout à aimer.

Suzanne : Une jeune fille, précoce, encore enfant, décide à mener sa propre vie. Elle est pleine de passion, de caractère et de vie. Cette vie, va lui donner un enfant, de l’amour, des aventures et ce sentiment de tout mener à une vitesse folle. Puis elle va tout lui prendre. Des années de souffrance, des déceptions, sa jeunesse. Suzanne, veut tout, tout de suite, elle décide et s’embarque dans cette aventure qui est la sienne en entraînant tout et tout le monde dans son sillage. Spectateurs de son histoire d’amour catastrophique avec Julien, on ne peut pas lui en vouloir. Car là encore, c’est la passion et l’envie de tout dévorer qui la motivent.
Et elle en paie le prix fort. Jusqu’à ce moment où l’on croyait que rien ne l’atteignait, elle est touchée de plein fouet. Comme le héros qui se prend une balle mais qui continue de se battre et d’avancer. On se sait pas qu’il est blessé, jusqu’à ce qu’il s’écroule totalement, couvert de sang. C’est ce qui arrive à Suzanne, notre héroïne se retrouve blessée. Mais cette blessure ne marque pas la fin de l’histoire, elle marque tout juste le début.

Maria : Jeune sœur de Suzanne et pourtant si grande, à l’image de son père. Si intelligente et mature. Elle est l’amie de Suzanne et son ange gardien. Parfois même sa mère. Maria, est tout ce que Suzanne n’est pas, tout ce que Suzanne ne veut pas assumer. Leur amour les rassemble et les fait vivre. C’est cet amour qui permettra à Suzanne de se relever et de se révéler. Cet amour qui a toujours été là et qui ne leur a jamais fait défaut. Suzanne finira par devenir la femme qu’elle est vraiment et cela grâce à Maria.

Sara Forestier et François Damien, m’ont tout simplement régalée dans ce film!

Mention spéciale à :  Adèle Haenel qui joue le rôle de Maria .

Sachez que Sara Forestier est à l'affiche de l'Amour est un crime parfait avec Karin Viard et Mathieu Amalric.




lundi 20 janvier 2014

Jamais le premier soir.


J’étais très contente de voir Alexandra Lamy (Julie), ainsi que ses deux acolytes dans le film, Julie Ferrier (Rose) et Mélanie Doutey (Louise).
Bon, Mélanie Doutey, je ne la connais pas trop. Julie Ferrier, je la trouve très sympa, nature et sans prise de tête, (ou alors je l’imagine comme telle).
Alexandra Lamy, je l’aime bien, donc quand je l’ai vue à l’affiche, je me suis dis, tiens, elle est encore dans le coup et en plus, elle sort des films.
Je me doutais bien que ce ne serait pas Le Film, que ce ne serait pas celui que je recommanderai chaudement. Et j’avais raison (dommage).

Le topo :

Une jeune femme bien dans ses baskets et dans sa tête, se fait larguer par coursier devant ses collègues et sa meilleure amie. S’ensuit une période de dépression, durant laquelle ses deux meilleures amies vont tout tenter pour la sortir de cet état léthargique. Mais notre héroïne voit les choses autrement et décide de s’en sortir par la psychologie et la connaissance de soi.
Elle consulte et achète compulsivement tous les livres de la librairie de quartier traitant de la séparation amoureuse, la dépression, ou encore de la meilleure façon de trouver l’âme sœur.
Elle va retrouver goût à la vie et à l’amour grâce à tous ces efforts mais c’est sans compter sur sa nature gaffeuse qui va tout naturellement l’amener à répéter les mêmes erreurs et à passer à côté de l’homme qui lui correspond vraiment.

Voici les 5 raisons pour lesquelles, j’ai été déçue par ce film.
  • Le scénario est sympa, mais pas assez recherché.
  • Je suis passée à coté des moments drôles du film, ou alors il n’y en avait pas.
  • Le cliché des femmes qui souffrent en amour mais qui rebondissent par l’alcool ou les plans d’un soir.Les longueurs, mais ça c’est à cause de l’ennui. J’ai été surprise voir que le film ne dure qu’1h30 !
  • Le binôme Jean-Paul Rouve- Alexandra Lamy, met trop longtemps à se concrétiser. J’aurai voulu que le film se concentre là-dessus car c’est le seul point positif.Les amies de Julie sont sympathiques mais finalement qu’est ce qu’elles apportent vraiment au film ?
  • Les allers-retours amoureux du trio féminin finissent par devenir lassant.

Les points positifs, sont que, j’ai particulièrement aimé Jean- Paul Rouve. J’ai l’impression qu’il est plus séduisant qu’auparavant.

Cerise sur le gâteau, parmi les 6-7 curieux présents dans la salle, se trouvait une famille avec 3 enfants. Tout se passait bien, jusqu’à ce que, on aperçoive à l’écran, des hommes et des femmes nus. Toute notre petite famille s’est donc retrouvée dehors, illico-presto. 

Mention spéciale à : Charline Paul, elle tient un tout petit rôle, mais suffisant pour qu’on la remarque.

mardi 14 janvier 2014

Tel père, tel fils


Avant de débuter le billet sur ce film, laissez-moi vous raconter la petite histoire qui a commencé avant la grande.
A l’origine, je voulais m’offrir une après-midi cinéma pour voir deux films à la suite, au MK2 Bibliothèque. Mais manque de pot ou plutôt manque d’organisation, je n’ai pas pu m’y rendre et j’ai donc opté pour une séance dans le 9 ème arrondissement au Cinq Caumartin. En effet, ce cinéma est plus proche de chez moi et je voulais y retourner, car je l’avais trouvé très sympathique et chaleureux lors de ma première visite.
J’avais donc prévu de voir le film Suzanne, l’idée de revoir Sara Forestier ne me déplaisait pas. Mais bien sûr, je m’étais tellement bien préparée, là aussi, que je suis arrivée avec 8 minutes de retard. Je ne sais pas pour vous, mais je n’aime pas commencer une séance avec même 1 minute de retard. Parfois, c’est sans conséquence, des images de paysages défilent pendant que s’affiche le générique. Mais parfois, la 1 ère minute est aussi importante que les autres et le réalisateur décide de nous narrer son histoire dès le début.
Je me retrouve donc à la caisse, le caissier m’annonce que le film a déjà commencé et comme je ne peux décidément pas repartir bredouille, il me propose de voir « Tel père, tel fils, un film japonais ».
Bon ben si c’est un film japonais, allons-y. Ce film ne m’attirait pas plus que ça, mais bon c’est la magie du cinéma, nous verrons bien.
Eh bien, cette fois-ci la magie n’a pas opérée.
Vous me suivez toujours ? Bon, allons-y pour le Topo.

Le Topo : La famille Nonomiya, apprend juste avant l’entrée de leur fils Keita, 6 ans, à l’école, qu’il n’est pas leur fils. En effet, l’hôpital a malencontreusement échangé deux enfants à la naissance.
La question ne se pose pas, les parents doivent se rencontrer et organiser au plus vite l’échange des enfants, afin que chacun retrouve le sien, celui qui porte son sang.
Tout le film va donc s’articuler autour de ces « pseudos » retrouvailles où la découverte de l’autre enfant, des autres parents, des modalités de l’échange, vont devenir le quotidien et l’enfer de ces deux familles. Toute la question sera de savoir si elles vont réussir à s’affranchir des conventions sociales traditionnelles pour trouver le meilleur équilibre pour elles et leur enfant.
En plus de la longueur du film, (les japonais pensent-ils que seuls les bons films doivent se réaliser en 2 h voire plus ?), je n’ai pas réussi à m’accrocher aux différents personnages et au message que le réalisateur voulait nous faire passer.
Toute mon attention a été prise par le père de famille Nonomiya, caricature du pater familias japonais, sûr de lui et des décisions qu’il prend et qu’il fait subir à son entourage. Je n’ai pas pu voir sa fragilité, ses doutes, le poids de sa propre histoire familiale dans ses errements paternels. Je les ai bien devinés mais il y avait quelque chose qui m’empêchait de les ressentir pleinement. Le jeu des acteurs a quelque chose de « figé » qui n’aide pas du tout à apprécier le film. Je ne sais pas si c’est le côté « japonais » qui veut ça (Vous spécialistes, n’hésitez pas à m’éclairer). Si on côtoie une pluralité de sentiments du début à la fin, on n’arrive pas à les percevoir vraiment. C’est frustrant. Tout reste en suspens.
Le sujet est bien choisi mais malgré les tentatives du réalisateur pour m’attirer dans son histoire, je n’ai pas pu y adhérer.
Sachez tout de même que le film a obtenu le Prix du Jury au Festival de Cannes 2013.

Voilà pour mon samedi cinématographique et la prochaine fois, j’essaierai de ne pas arriver en retard.