mardi 9 septembre 2014

La mort aux trousses


J’ai adoré ce film. Mieux encore, je l’admire. Mieux encore, je le respecte. Oui, je le respecte.
Je suis depuis peu, dans une phase dans laquelle je cherche à connaître les films d’époque, « d’avant ». Les films qui font partie des classiques, dont on a toujours entendu parler mais que l’on a jamais vus.
Grâce à UGC Culte mon rêve s’est réalisé. J’ai pu regarder ce chef-d’œuvre au cinéma, comme les spectateurs l’ont fait à l’époque. Combien sommes-nous à pouvoir nous vanter de cela ?
Je ne sais pas comment décrire ce film. J’ai tellement de choses à vous dire.
Le scénario ? Génial.  La musique ? Entraînante. Les dialogues ? Parfaits.
Le rôle principal ? Magistral. Le rythme ? Etudié. Le suspens ? Au point.
Les personnages secondaires ? Fantastiques.

Alors que puis-je dire d’’autre ? Eh bien, c’est avec une certaine émotion que j’ai découvert mon premier Hitchcock. Je vais m’empresser de regarder les autres et de revivre (j’espère !) tous les sentiments que j’ai ressentis dans « La mort aux trousses ».
Je ne peux rien vous dire d’autre à propos de ce film. Il parle de lui-même. De cette façon je vous incite à aller le voir.
Il est vrai que la formule « c’était mieux avant » est parfois utilisée à tort. Mais je pense qu’avec Hitchcock, je peux l’affirmer. Il est à la base de tous les films à suspens, mêlant côté sombres et scénarios élaborés. En sortant du cinéma, je me suis dit  « c’est donc ça, il leur a tout appris ! ».



lundi 8 septembre 2014

Nos pires voisins


En attente pour la Mort aux Trousses, j’en profite pour rédiger ce petit billet sur « Nos pires voisins ».
D’ores et déjà, il n’y a aucune surprise. Encore un film qui dévoile tout lors de la bande-annonce.
Des jeunes parents s’installent dans leur nouvelle maison. Ils découvrent très vite qu’ils ont pour voisins des jeunes étudiants membres d’une confrérie universitaire. Ceux-ci constituent une ombre au tableau des nouveaux propriétaires.
En effet ils sont persuadés que le voisinage des jeunes étudiants va s’avérer bruyant et tapageur. Ils ne vont pas être déçus. La guerre est déclarée entre les deux voisins.
Durant toute la séance, ce ne sera que fêtes et paris stupides. Tout cela pour faire partie de la promotion qui marquera les mémoires de la confrérie, comme l’ont fait leurs « frères » avant eux.

Verdict : le film remplit son contrat. On devine le début et la fin du film dès les cinq premières minutes. Les gags et les dialogues font sourire et on s’amuse des réactions et dialogues assez débiles parfois.
Nous retrouvons Zac Efron dans le rôle du président de la confrérie. Il est aussi musclé qu’inventif pour parvenir à ses fins et propulser la confrérie au sommet. Ce président prêt à tout pour y réussir va parfois trop loin. Mais derrières ses actions puériles et dénuées d’intérêt se cachent un étudiant qui s’ennuie et qui n’est pas encore prêt à entrer dans le monde des adultes.

Zac Efron ne m’a pas impressionnée dans ce film. Il est vrai que son rôle  n’a rien d’extraordinaire, mais il lui faudra beaucoup plus que quelques abdominaux biens sculptés pour faire partie des jeunes acteurs qui montent.
Ces choix de films devraient être plus pointus et il devrait se faire remarquer par son jeu plutôt que par sa coupe de cheveux. Bref, il ne suscite pas beaucoup d'intérêt chez moi.
Zac, j’attends vraiment mieux de toi. A bon entendeur, salut.

mercredi 3 septembre 2014

Out Of Africa



Mardi, 19h30. J’ai rendez-vous avec un inconnu. Un homme blond aux yeux bleus. Assez célèbre, il paraît. Vous le connaissez sûrement. Il s’appelle Robert Redford. Je ne l’ai jamais vue au cinéma. Il me semble que j’ai raté tous les films dans lesquels il est apparu jusque-là. Mais ce n’est pas grave. Car ça m’a permis de le rencontrer dans le film « Out of Africa ».

Magnifique film avec Meryl  Streep et Robert Redford. La première chose dont je me souviens à propos ce film ce sont les couleurs. Et c’est ce dont Karen (Meryl Streep) se souvient aussi. Après de nombreuses années passées au Kenya et de retour dans son pays natal, Karen partage avec nous les souvenirs de ses années. Ni merveilleuses, ni tragiques. Ces années passées en Afrique ont été une parenthèse colorée dans la vie de cette femme.
Nous la suivons de son départ du Danemark  jusqu’à son retour plus de dix ans plus tard, ruinée, divorcée, veuve et sans enfants. Triste retour, pourrait-on croire. Partir en Afrique pour revenir dans cet état, quel triste lot à payer, surtout à cette époque-là. Mais ce que je ne vous ai pas dit, c’est qu’au Kenya, Karen n’a pas seulement survécu aux maladies, aux animaux sauvages, à la barrière de la langue et aux tracas quotidiens… Elle a aussi et surtout trouvée l’amour. Avec le téméraire, l’aventureux, l’insoumis et le beau Denys (Robert Redford).

Cet amour qui va naître en Afrique, va aussi mourir en Afrique. A son retour du Kenya, on pourrait croire que Karen a tout perdu. Elle a surtout tout gagné. Elle s’est découverte courageuse, affranchie de toutes conventions sociales. Elle a appris à aimer des personnes qui ne sont pas ses semblables (semble-t-il) et à se battre pour eux. Elle a aussi appris l’Afrique. Car c’est un concept à part entière. Et c’est dans ce même élan qu’elle a vécu cette merveilleuse histoire d’amour.
A l’issue de cette merveilleuse séance, un nouveau venu à fait son entrée dans mon panel des meilleurs acteurs : Robert Redford. Et vous savez quoi ? C’est le numéro un.



Nos étoiles contraires




Je n’ai pas versé une seule larme ! Tout le monde m’avait prévenue.
Fais attention, ce film est touchant, tout le monde a pleuré en le voyant. Avec comme fond de toile, une histoire de maladie et d’amour, je pensais que moi aussi je serai touchée. Que nenni !
Pas une goutte, pas un snif, pas de mouchoirs, même pas un petit « oh que c’est triste » !
De toute façon, je n’ai jamais pleuré au cinéma, sauf pour le Roi Lion. Mais bon, quand vous regardez ce film à l’âge de dix ans, c’est inévitable, vous pleurez forcément.

Tout cela pour vous dire que oui, c’est une belle histoire et que oui, elle est triste. Mais le lien avec les personnages s’est difficilement opéré, je pense que c’est pour cela que leur condition ne m’a pas bouleversée outre-mesure.
Et puis, cette histoire n’est pas faite pour pleurer ! C’est une leçon de courage, c’est une philosophie de vie.
Il faut toujours chercher plus loin, toujours croire à l’amour et ne se décourager de rien, même si fatalement, le pire peut arriver.
La maladie qui touche ces jeunes adultes, le cancer qui les rassemble mais aussi qui va les séparer, nous rappelle que la vie est courte et qu’il faut la vivre de la meilleure façon possible.
Elle nous rappelle aussi que c’est un mal avec lequel notre génération doit se débattre. Et c’est ça qui fait vraiment froid dans le dos.

Bref, inspirons-nous de la bonne humeur, du courage et de l’amour qui émanent de ce film et essayons de faire de même. 
Pleurer, c’est pour les chochottes !